C’est Louis-Philippe et Adolphe Thiers qui décident du choix des thèmes et des sculpteurs : La Marseillaise, de François Rude et Le Triomphe de Napoléon de Jean-Pierre Cortot. Plus spectaculaire est la frise située au sommet de l’Arc et qui se divise en deux parties : Le départ des armées et Le retour des armées, avec une longue scène centrale à la gloire de la Nation.
En 1882, un quadrige conçu par le sculpteur Alexandre Falguière est installé sur le socle laissé vide du sommet de l’édifice. Cette maquette en plâtre, grandeur naturelle représente une allégorie de la république, tirée par un char s’apprêtant à écraser l’anarchie et le despotisme. La sculpture est enlevée dès 1886 car elle se dégrade, et son remplacement par le modèle en bronze définitif ne sera jamais effectué.
Au pied de l’arc se trouve la tombe du soldat inconnu de la guerre 1914-1918. A ses pieds la flamme (au gaz) qui brûle 24 heures sur 24 est ranimée chaque soir à 18h30.
Le service EDF éclairage public de la ville de Paris dès sa création après la 2ème guerre mondiale, était chargé de la mise en lumière de l’Arc de Triomphe. Chaque soir à partir de 17h00, 2 agents du service ouvraient les trappes masquant les projecteurs, remplaçaient les lampes grillées et enclenchaient l’éclairage du monument à la même heure que l’allumage de l’éclairage des rues de la capitale. Ils éteignaient à minuit la semaine et 1h00 du matin le samedi, et refermaient les trappes jusqu’au lendemain. A noter, dans les années 2000, les trappes des projecteurs seront remplacées par des dalles en verre, les projecteurs « PAR » halogène par des lampes Sodium.
Jean-Jacques Le Moellic / Jean-Michel Berthod
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